Il est le troisième parti aux élections législatives de 1993, et Jean-Marie Le Pen obtient le solide score de 15% aux présidentielles de 1995. Le nombre d’actes antisémites, en diminution dans les années 1990 (de 372 actes recensés en 1990 à 60 en 1999), augmente après le déclenchement de la deuxième Intifida en 2000. La profanation de Carpentras. 2:00. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Elle témoigne en effet de la progression des idées racistes et … Une centaine de manifestations dénonçant le racisme et l’antisémitisme sont organisées en France entre le 10 et 18 mai. La loi Gayssot du 13 juillet 1990 est élaborée dans le contexte politique marqué par cette profanation[32]. En mai 1990, dans le cimetière juif de Carpentras, des tombes ont été profanées, un corps exhumé et son empalement simulé. L'avocat Serge Klarsfeld déclare le 10 mai « Le Pen a dit hier soir qu'il y avait trop de Juifs dans la presse. Ceux qui sont accusés de porter l’héritage de l’antisémitisme de Vichy. Ce mécanisme est manifeste dans les médias. Jean-Marie Le Pen évoque quant à lui la possibilité d’une mise en scène du service d’action civique (SAC), pourtant dissous huit ans plus tôt, et celle d’une manipulation de Pierre Joxe qui se serait « arrangé pour que tous les indices qui existaient soient détruits le premier jour »[13]. 20 ans plus tard en 2010, ce sont 37 tombes du carré musulman du cimetière de Strasbourg qui sont vandalisées, ce qui enclenche un nouveau scandale. Le parti se présente ainsi comme une victime d’une machination politique. Le corps d’un octogénaire inhumé quelques jours auparavant a été déterré et exhibé à la vue des visiteurs dans un simulacre d’empalement. Cet agent de sécurité à Nîmes dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie alors qu'il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point d'être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l'aide des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche d'emploi[7]. François Mitterrand rend visite, le soir, au grand-rabbin de France. Le corps de Félix Germon, inhumé depuis quelques jours, est découvert exhumé, victime d’un simulacre d’empalement. Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2003 affirme dans son livre Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, paru en octobre 2007, que la manifestation à Paris devait au départ se dérouler autour de la Grande synagogue de Paris. La profanation du cimetière de Carpentras provoque une déflagration médiatique. Leurs participants auraient selon elle commis la profanation, ainsi que le meurtre d'une autre jeune femme, Alexandra Berrus, retrouvée morte en 1992. La profanation du cimetière juif de Carpentras Dès le 10 mai 1990, la macabre profanation de tombes juives à Carpentras réunit l’ensemble de la classe politique contre le Front National. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du petit cimetière juif de Carpentras sont profanées, dans cette ville où vit une communauté juive qui date de l'époque des \"juifs du Pape\". La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Elles sont de ce fait largement médiatisées, notamment quand plusieurs tombes sont saccagées et que l'on s'en prend aux corps. Cimetière juif Carpentras. En 1998, le documentaire Jeux de rôle à Carpentras de Jean-Louis Comolli, diffusé sur Arte dans la série Les Mercredis de l'Histoire notamment le 2 mai 2001, rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole Leibowitz dans L'Affaire Carpentras (Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de l'époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste, l'existence de manipulations délibérées de l'information autour de l'affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle (outre le titre du film, aucune référence directe n'est faite à la pratique du jeu de rôle dans le documentaire). Soupçonné d’être à l’origine de ces exactions, le FN s’insurge contre de telles accusations. https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-10-avril-2019, Humilier les morts pour terroriser les vivants » : la profanation de Carpentras, Mouvement national-socialiste du Danemark, Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882, Fédération d'action nationale et européenne, National Vanguard (American organization), Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_de_la_profanation_du_cimetière_juif_de_Carpentras&oldid=177276107, Histoire des Juifs dans la France contemporaine, Profanation d'un cimetière juif en France, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Provence-Alpes-Côte d'Azur/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La profanation du cimetière juif de Carpentras. Hubert Védrine, conseiller de François Mitterrand et porte-parole de la présidence de la République (1988-1991), a déclaré, sur France Culture le 9 janvier 2015, à propos de ces événements : « Carpentras, c'était une manipulation, largement »[19],[20]. L’indignation est générale, et les témoignages de solidarité à l’égard des concitoyens juifs se multiplient. Dans les jours qui suivent la profanation, deux membres du Parti nationaliste français et européen sont arrêtés, mais rapidement relâchés en l'absence de preuve les incriminant. « le racisme, l'antisémitisme et l'intolérance », « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d'années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste », « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes », « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. Une des conséquences de cette affaire est la stigmatisation du jeu de rôle, durablement étiqueté comme rassemblement de profanateurs, de casseurs, de satanistes et autres profils à tendance morbide. Les réactions après la profanation du cimetière de Carpentras en France : consensus dans l'émotion Publié le 13 mai 1990 à 00h00 - Mis à jour le 13 mai 1990 à 00h00 Temps de Lecture 4 min. Ceux qui sont accusés de porter l’héritage de l’antisémitisme de Vichy, le Front national (FN), et son leader, Jean-Marie Le Pen, sont désignés comme responsables, au moins indirects, de cette profanation, et comme les instigateurs d’un climat d’intolérance générale. Jean-Claude Gos a été tué le 23 décembre 1993 à moto sur une route de la grande banlieue d'Avignon, par une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône (probablement victime d'un règlement de comptes, l'homme étant connu des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants de drogue)[28], deux lourdes pierres attachées aux pieds[29],[30]. Selon le sociologue Paul Yonnet, dont l’article La Machine de Carpentras critique les excès de la réaction médiatico-politique à la profanation, le coupable était désigné d’avance. En mai 1990, dans le cimetière juif de Carpentras, des tombes ont été profanées, un corps exhumé et son empalement simulé. Selon Yves Bertrand, François Mitterrand aurait demandé à la police de privilégier la recherche du coupable au sein du Front national[18]. L’acte, dont le caractère antisémite semble alors évident, bien que les responsables et leurs motivations soient encore inconnus, provoque une immense émotion populaire. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. « l’outrage infligé à Jean-Marie est nettoyé. François Mitterrand rend visite, le soir, au grand-rabbin de France. Nicole Leibowitz, L'affaire Carpentras de la profanation à la machination, Plomb, 1998. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Il y a un peu plus d'un an, le 3 décembre 2019, les Bas-Rhinois découvraient la profanation de 107 tombes juives dans le cimetière de Westhoffen. Il dénonce ses quatre complices et ceux-ci sont arrêtés aussitôt, sauf l'un d'entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos — qui avait été interpellé dès le 11 mai 1990[27] et relâché après 24 heures —, skinhead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE. Le FN organise une conférence de presse en forme de contre-attaque le 11 mai[13]. Le documentaire produit notamment les comptes rendus dressés par les Renseignements généraux des conversations téléphoniques entre Jacques Pradel et le procureur de la République de l'époque, conversations au cours desquelles ils s'entendaient pour faire pression sur la juge d'instruction. Résumé de la rubrique. Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse), l’un des plus vieux d’Europe occidentale, découvrent une profanation. Le cimetière juif de Carpentras est l'un des sites juifs importants du département de Vaucluse, et le cimetière juif le plus ancien de la région. Surtout, il profite au FN, qui se sert de l’accusation de sa responsabilité, non-fondée sur des preuves, comme une arme politique. 1:40. Jean-Louis Comolli, Les mercredis de l'Histoire : "Jeux de rôles à Carpentras" (1998) : Dossier de presse; Christophe Hondelatte, Faites entrer l'accusé (08.01.2006), "Les Profanateurs du cimetière de Carpentras" Archives sur le site de … (…) Mais, ce pourrait être aussi des mouvements subversifs islamiques dont on sait qu’ils ne portent pas spécialement dans leur cœur les Juifs », « arrangé pour que tous les indices qui existaient soient détruits le premier jour », « Carpentras, c'était une manipulation, largement », « admis et intégré le caractère odieux de leurs actes », « Que les Juifs aient beaucoup de pouvoir dans la presse, comme les Bretons en ont dans la marine, ou les Corses dans les douanes, ça ne me paraît pas discutable. Deux semaines avant est publiée dans l’Express une enquête du journaliste Éric Conan sur la collaboration de l’État français à la déportation des Juifs, par des parcages à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande. Trente-quatre tombes ont été saccagées, des stèles ont été cassées et, comble de l’horreur,le cadavre de Félix Gramon, octogénaire enterré quelques semaines plus tôt, a été exhumé et humilié: on a pratiqué sur lui un simulacre d’empalement sur un piquet, une étoile de … Elle a en effet éveillé, dans l’opinion, le souvenir du nazisme et du génocide des Juifs (voir l’article Carpentras, 10-15 mai 1990, polysémie d’une profanation). Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive[28], ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis. Dans la journée du 9 mai, personne n'entre dans le cimetière ce qui explique que la profanation ne soit découverte que le lendemain[1]. Les reportages d’Antenne 2 rappellent la mémoire d’Auschwitz. Abonnez-vous http://bit.ly/inasociete Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, le cimetière juif de Carpentras était profané. First name, last name, surname et nickname : difference ? Les champs obligatoires sont indiqués avec *, 162 classiques de la littérature française. Le 11 mai la profanation de Carpentras fait la une de tous les quotidiens. Carpentras profanation tombes. Une centaine de manifestations dénonçant le racisme et l’antisémitisme sont organisées en France entre le 10 et 18 mai. La profanation de Carpentras. Lionel Jospin reconnaît « qu’on en a peut-être trop parlé » au micro d’Europe 1 le 1er août 1990. Ses aveux confirment qu'il s'agissait bien d'un acte antisémite scrupuleusement préparé par des néonazis. Un des responsables de la profanation de Carpentras, le militant nationaliste et skinhead Yannick Garnier, se dénonce finalement en juillet 1996. Michel Rocard est le Premier ministre de François Mitterrand. La réaction de l’opinion publique contre l’extrême-droite est forte, les demandes d’interdiction du FN se multiplient (citées par Paul Yonnet dans La machine de Carpentras) : «Alors faut-il interdire Le Pen ? Il est immédiatement re… Des tombes juives vandalisées" Télévision. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Fièrement propulsé par - Conçu par Thème Hueman. Journal de France 2 du 24 avril 1997 (1 minute, 58 secondes). Dans une mise en scène douteuse[23], Collard se fait remettre en public par le cousin Germon une enveloppe censée contenir les noms des six « profanateurs assassins ». Le lendemain, le président de la LICRA, Pierre Aïdenbaum, tient une conférence de presse. Marseille (AFP) - Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Il invite à plutôt « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. La candidate FN Marie-France Stirbois est élue députée à Dreux le 4 décembre 1989 et Jacques Bompard, l’un des fondateurs du FN, fait une percée à Orange, ville du Vaucluse, avec 18% aux municipales de 1989 (il est élu maire de cette même ville en 1995). La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. LE dossier sur la profanation du cimetière juif de Carpentras, en mai 1990, change de main. Gilbert Collard, avocat de la famille de Félix Germon et de celle d'Alexandra Berrus, parle de « mensonge d'État », garantit qu'il s'agit strictement d'une affaire de droit commun. La réaction de l’opinion publique contre l’extrême-droite est forte, Selon le sociologue Paul Yonnet, dont l’article, , la « fantasmagorie » de la renaissance de l’antisémitisme. Alors que l'époque est marquée par de multiples saillies antisémites de Jean-Marie Le Pen, qui suggère encore le 9 mai 1990 dans l'émission L'Heure de vérité que les Juifs ont trop de pouvoir dans la presse, « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes »[12],[13], le Front national et son président sont montrés du doigt. Images factuelles du reportage d'actualité et déclaration du ministre de l'Intérieur, Pierre JOXE. En 1995, Jessie Foulon, une jeune femme de Carpentras renforce cette rumeur en évoquant des orgies organisées dans le cimetière et que la profanation aurait eu lieu dans le cadre d'un jeu de rôles[22]. 10 mai 1990 : La profanation 34 tombes du cimetière juif de Carpentras sont saccagées. Le 11 mai, l’affaire fait la une de tous les journaux et soulève le […] Des tombes juives vandalisées » « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée » Article publié le 7 août 1996 dans L'Humanité. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt. 20 ans plus tard en 2010, ce sont 37 tombes du carré musulman du cimetière de Strasbourg qui sont vandalisées, ce qui en… Justice est faite ! La profanation de Carpentras : des tombes juives vandalisées Le 8 mai 1990, 34 sépultures sont saccagées dans le cimetière de la petite ville du Vaucluse. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du cimetière juif de Carpentras ont été profanées. Le 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse) survenue il y a vingt-cinq ans. Carpentras devient un souvenir traumatique utilisé dans le storytelling du parti. Le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, se rend sur place et met en cause les idées véhiculées par le Front National. Aucun lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Le lundi suivant la profanation, six chaînes diffusent le documentaire d’Alain Resnais Nuit et Brouillard (1955), qui traite de la déportation. Le 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse) survenue il y a vingt-cinq ans. video 10 mai 1990 1192 vues 02min 00s. La profanation ne sera découverte que le 10 mai et réserve une mise en scène macabre. Tél. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Ce 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse), survenue il y a vingt-cinq ans. Magali Eléouet. Pendant la marche, le Betar, organisation de défense juive, exhibe un mannequin empalé représentant Jean-Marie Le Pen avec avec l’inscription « Carpentras, c’est moi ». On se souvient particulièrement de la violation du cimetière juif de Carpentras en 1990, et des remous politiques et sociaux qu'elle avait entraînés. Au lendemain de la profanation du cimetière juif de Carpentras, unanimement condamnée, des milliers de manifestants défilaient contre le racisme et l'antisémitisme. Une de ces rumeurs met notamment en cause des fils de notables locaux, dont Olivier Andrieu le fils de Jean-Claude Andrieu, maire UDF. « L’effet Carpentras »n’a pas nui au FN. L'instruction établira plus tard que la jeune femme est une mythomane, mais ses propos alimentent alors la tension autour de l'affaire. Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse), L’acte, dont le caractère antisémite semble alors évident, bien que les responsables et leurs motivations soient encore inconnus, provoque, Ainsi, le jour de la découverte macabre, le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, interrompt sa visite à Nîmes pour se rendre sur place avec le préfet du Vaucluse. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Site officiel de la Ville de Carpentras. Le 10 mai 1990, deux femmes venues entretenir une tombe découvrent le saccage de 34 sépultures et préviennent les autorités[2]. Ce souvenir éveillé, la profanation se transforme en affaire. Profanation du cimetière de Carpentras : réaction de Pierre Joxe ministre de l'Intérieur - Vidéo Ina.fr SVOD : … Plus de trente tombes ont été saccagées et le corps d'une octagénaire a été exhumé. Cela est rendu public plus tard, mais la profanation ne date pas du 10 mai comme annoncé initialement mais du 8 mai, soit la veille du passage de Jean-Marie Le Pen à la télévision[11]. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. La profanation de Carpentras. Avec un cinquième individu décédé depuis dans un accident de moto, ils avaient profané une trentaine de tombe du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au 9 mai 1990. Justice est faite ! Le 14 mai, une manifestation appelée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) rassemble, La profanation du cimetière de Carpentras provoque. Aujourd’hui, le nom de la ville de Carpentras reste lié à la profanation de son cimetière juif, et au FN. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il ». Profanation du cimetière de Carpentras. Le Front national est alors en pleine ascension électorale. La veille de la découverte la profanation, le soir du 9 mai 1990, dans l’émission L’Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen a répondu à un journaliste que « les Juifs ont beaucoup de pouvoir dans la presse comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes ». Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse),l’un des plus vieux d’Europe occidentale, découvrent une profanation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Front national, tenu pour moralement responsable du forfait, était mis au ban de la nation. Le président François Mitterrand participe à l'une d'entre elles à Paris. Par Virginie Ikky, Le 9 avril 2014 . « L’effet Carpentras », c’est-à-dire l’acuité publique du sentiment antiraciste et la vindicte à l’égard du FN, fait néanmoins, par la suite, « machine arrière », selon le titre d’un article de Nonna Mayer. C'était pendant la nuit du 8 au 9 mai 1990. Mon humble avis, ce devrait être fait depuis longtemps» (Bernard Langlois, Politis, 17 mai 1990) ; « N’est-il pas temps d’interdire le Front national…? La profanation était antisémite. La profanation ne sera découverte que le 10 mai et réserve une mise en scène macabre. L’accusation est plus directe au cours de la manifestation du 14 mai, qui avait rassemblé tous les partis sauf le FN. Faisant le rapprochement entre son passage à L'Heure de vérité et la date des événements, il réplique que son parti est la cible d'un « complot qui vise à bâillonner le FN »[6]. Mais les faits n'ont été découverts que le 10. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Le 14 mai, une manifestation appelée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) rassemble 200 000 personnes à Paris, dont, fait inédit depuis la guerre, le président de la République, François Mitterrand (président de 1981 à 1995). La police suit dans un premier temps la piste des groupuscules d'extrême droite et néonazis. Annie Kriegel critique dès le 29 mai 1990, dans Le Figaro, la « fantasmagorie » de la renaissance de l’antisémitisme. Trente-quatre tombes ont été saccagées, des stèles ont été cassées et, comble de l’horreur, le cadavre de Félix Gramon, octogénaire enterré quelques semaines plus tôt, a été exhumé et humilié : on a pratiqué sur lui un simulacre d’empalement sur un piquet, une étoile de David arrachée à une tombe lui a été posée dans la main. Les profanations de cimetière marquent les esprits car elles enfreignent le respect et la paix dûs aux disparus. Le double calvaire de Magdeleine Germon Par Michel Henry — 20 mars 1997 à 22:58. Lors de cette conférence de presse, l'avocat déclare « J'ai bien l'intention de jouer le petit Zola de Carpentras »[24]. Il organise des manifestations à Carpentras, le 11 novembre 1991[15] et le 11 novembre 1995[6], pour demander des « excuses d'État »[16]. Le procureur Jean-Michel Tissot autorise les animateurs d'une émission de TF1, Témoin n°1, à annoncer de prochaines mises en examen. Le procès des profanateurs du cimetière juif de Carpentras. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Vingt-deux ans après l’affaire, Marion-Maréchal Le Pen, élue députée de la 3e circonscription du Vaucluse, comprenant Carpentras-Sud, affirme triomphalement que « l’outrage infligé à Jean-Marie est nettoyé. Le 24 avril 1997, 4 skinheads avignonnais étaient condamnés a des peines comprises entre 20 et 24 mois de prison par le tribunal de Marseille. C'était selon lui le souhait des autorités religieuses juives de Paris qui ne voulaient pas que l'événement soit récupéré politiquement par l'extrême gauche[9]. La dernière modification de cette page a été faite le 4 décembre 2020 à 17:59. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. La profanation de Carpentras : des tombes juives vandalisées Le 8 mai 1990, 34 sépultures sont saccagées dans le cimetière de la petite ville du Vaucluse. Jacques Toubon soupçonne, lui, dans Le Monde du 25 juillet 1990, une manipulation dans « l’horrible drame de Carpentras ». Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, Certes il est clair que les leçons des excès de la profanation du cimetière de Carpentras n'ont pas été retenues. : 04 90 63 07 22. François Mitterrand aurait alors « forcé la main » aux autorités juives pour que la manifestation ait lieu entre la place de la République et la place de la Bastille, lieux traditionnels de rassemblement de la gauche française[10],[11]. Rebondissement dans l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Théâtre de la profanation de son cimetière juif en mai 1990, la ville de Carpentras symbolise, dans l’imaginaire frontiste, la sournoise manipulation dont le parti de Jean-Marie Le Pen aurait été victime. Il est toutefois intéressant de noter que la ville n’a jamais eu de maire appartenant au FN. Des rumeurs locales évoquent des messes noires qui auraient dégénéré ou la délinquance morbide de la jeunesse dorée de Carpentras[21]. Ces actes étaient, en 2018, en forte hausse (+74%), les Juifs ayant notamment été une cible privilégiée d’actes de barbarie (l’affaire Ilan Halimi en 2006 par exemple) et des attentats islamistes (attentats de mars 2012 de Mohammed Merah à Toulouse, attaque de l’Hyper Cacher de Vincennes en janvier 2015, etc.). Le Premier ministre Michel Rocard assiste à l’office de Shabbat à la Synagogue de la rue des Victoires. date anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. ». Des legionnaires revendiquent dans une lettre adressée au procureur de la République, les actes commis en mai 1990. Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997. Les malfaiteurs ont laissé, sur un poteau voisin, l’inscription « Souvenir des voisins ». Jean-Marie Le Pen avait ainsi déclaré que les chambre à gaz des camps nazis étaient « un détail de l’histoire » au micro du Grand Jury de RTL le 13 septembre 1987, et avait fait un jeu de mot douteux sur le nom de l’homme politique Michel Durafour (« Durafour-crématoire ») le 3 septembre 1988. Le Front national est alors un parti en pleine ascension électorale : il est au quatrième rang des présidentielles de 1988 avec 14,38%, au troisième rang aux européennes de 1989 avec 11,73 %. Les initiatives politiques transpartisanes nées de la vague antiraciste post-Carpentras n’ont abouti à rien (comme, par exemple, le projet de donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales). C'était pendant la nuit du 8 au 9 mai 1990. Dès son annonce publique, le 10 mai, les médias français ont proposé une lecture politique de l’événement et l’ont investi d’une forte charge symbolique. C'est la première fois qu'un président de la République dans l'exercice de ses fonctions participe à une manifestation en France[8]. Dans son éditorial du 11 mai, Le Figaro évoque l’« holocauste nazi ». Réaction de Pierre Joxe ministre de l'Intérieur. Christian Lehmann, Tant pis pour le Sud, ed Médium : cet ouvrage décrit une histoire de fiction basée entièrement sur l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, dénonçant le coup accusé par les jeux de rôle dans cette affaire. Des tombes juives vandalisées » « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée » Article publié le 7 août 1996 dans L'Humanité. Des manifestations imposantes contre le racisme et l'antisémitisme sont organisées durant la semaine qui suit, souvent couvertes de banderoles et de slogans « Le Pen, les mots, Carpentras, les larmes »[7]. 8:03. On doit se taire et méditer, mais lorsque les criminels sont connus, on doit les dénoncer, nous les connaissons. Histoire En images: en mai 1990, l'indignation en Alsace après la profanation du cimetière de Carpentras . La profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990 suscite une très vive émotion dans toute la France. Pierre Joxe est son ministre de l'Intérieur, patron de la police et des renseignements généraux. Il avait suscité une Dans les jours qui suivent, National-Hebdo, le journal du FN, accuse le KGB puis une organisation terroriste palestinienne[13]. • Yves Bertrand, Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, Conversations avec Eric Branca, Plon, 2007 (ISBN 9782259202954) Plus de trente tombes ont été saccagées et le corps d'une octagénaire a été exhumé. Le cercueil de Félix Germon, octogénaire décédé 15 jours plus tôt, non recouvert de terre, est sorti de sa tombe. Mis à jour 08/12/2020. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Soumise à une intense pression, la juge d'instruction Sylvie Mottes est dessaisie de l'affaire, qui est transférée au tribunal de Marseille[8]. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Il avait suscité une LE dossier sur la profanation du cimetière juif de Carpentras, en mai 1990, change de main. La profanation de Carpentras.
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