considère ici les maux qui regardent le corps et les choses extérieures ; il bien, et leurs vains efforts pour se faire à eux-mêmes en cette vie une Dans ce dernier, il annonce son projet : « De ces deux cités, si Dieu le permet, peut-être en parlerons nous plus longuement[3] ». quelle basse idée se faisait des dieux Varron lui-même, le plus autorisé entre Dans La Cité de Dieu, écrit entre 413 et 426, saint Augustin, évêque d'Hippone, défend la thèse que le règne de Dieu n'est pas un règne terrestre et cherche à rassurer les chrétiens, marqués par le sac de Rome en 410, et à encourager les conversions. Les écrits antérieurs montrent qu'il en avait longtemps mûri le projet. convaincus de tous les vices et qui inspirent et favorisent les fictions des La doctrine politique de Saint Augustin de … Après s'être concentré sur la cité de Dieu pendant deux livres, Augustin reprend l'histoire terrestre dans les Écritures et jusqu'à son temps, où le christianisme triomphe dans un Empire romain en déclin. dexposer lorigine, le progrès et le terme des deux Cités. Il marque aussi la conception occidentale de l'histoire, l'ouvrage étant souvent vu comme un « essai d'interprétation de l'histoire de l'humanité dans son ensemble »[14]. Les deux cités, terrestre et céleste, sont distinctes mais la cité de Dieu est toujours présente comme une étrangère sur la terre. Le livre exercera une influence politique et théologique, la papauté à partir de Grégoire le Grand (pape de 590 à 604) l'utilisant pour affirmer son pouvoir — interprétation très contestée, notamment par Martin Luther. Comme au livre précédent, Augustin dénonce le système platonicien, incompatible avec la résurrection des corps. LIVRE VINGT ET UNIÈME : LA Il réclame que l'on joigne aux questions sur la vérité des événements une recherche de leur signification allégorique (XV, 27). La dureté de ton d’Augustin envers les Juifs qui ne croient pas en la messianité de Jésus peut surprendre. La cité céleste ou cité de Dieu est plus difficile à saisir. quils nadoraient pas. Pour réfuter cette opinion, Augustin use de deux arguments. les autres; il démontre que le culte rendu à ces dieux nest daucun usage qui précèdent, de lorigine des deux cités, saint Augustin en expose le Cest à quoi sont consacrés // -->