disais-je. - Infortuné ! Où donc est le bonheur? comme des fleurs fanées Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années, Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris, Boire le reste amer de ces parfums aigris, Être sage, et railler l’amant et le poète, Et, lorsque nous touchons à la tombe muette, Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé de pleurs Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs! Lire Lamartine ou Hugo nous fait parfois pousser de profonds soupirs et tenter de les "raccourcir"; leur qualité de plume n'est pas en cause. Voilà de quel nectar la coupe était remplie! – Infortuné! Sed satis est jam posse mori. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Où donc est le bonheur ? Où donc est le bonheur? disais-je." Sed satis est jam posse mori. Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament! Grandir en regrettant l’enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! LUCAIN. Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme Un nom mystérieux que jamais on ne nomme, Glisser un mot furtif dans une tendre main, Aspirer aux douceurs d’un ineffable hymen, Envier l’eau qui fuit, le nuage qui vole, Sentir son coeur se fondre au son d’une parole, Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit, Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit, Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes, Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes, Tous les buissons d’avril, les feux du ciel vermeil, Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné! disais-je. Où donc est le bonheur ? Victor Hugo (1802-1885) 2, p. 162 - O ù donc est le bonheur, disais-je ? Où est donc le bonheur ? Où donc est le bonheur ? disais-je. - Short Édition Où donc est le bonheur? disais-je. Victor Hugo. Où donc est le bonheur ? Où donc est la clarté? Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! disais-je. éd. Ce siècle avait deux ans (This century was two years old) « Ce siècle avait deux ans ! Poème - Où est donc le bonheur ? Puis effeuiller en hâte et d’une main jalouse Les boutons d’orangers sur le front de l’épouse ; Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ; Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse, Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse, Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir Qu’on vieillit au fardeau croissant du repentir, Effacer de son front des taches et des rides ; S’éprendre d’art, de vers, de voyages arides, De cieux lointains, de mers où s’égarent nos pas ; Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ; Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste, Bien fou, que maintenant on respire, on existe, Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer tout un jour Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour! "Où donc est le bonheur ? : Évadez-vous en lisant le poème "Où donc est le bonheur ? Vieillir enfin, vieillir! CLE Maison d'édition - La Bibliothèque Clé - le … : Victor Hugo — Les Feuilles d'automneOù est donc le bonheur ?Sed satis est jam posse mori. Vous aimez ? Plus tard, aimer, - garder dans … Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Près du bonheur extrême est l'extrême infortune. Où donc est le bonheur ? LUCAIN. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. - Infortuné ! C’en est donc fait! Où donc est le bonheur? Près du bonheur extrême est l'extrême infortune. Victor HUGO, Les Feuilles d'automne, 28 mai 1830. It contains a multitude of poems, six of which are especially known as Soleils Couchants. disais-je. 39 La paix de l'âme est dans ce monde le bonheur suprême. Les Feuilles d'automne est un recueil de poèmes de Victor Hugo publié en 1831.Il regroupe en particulier six poèmes appelés Soleils couchants [1].. Extraits. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. c’est donc avoir été! c’est un arrêt qui n’épargne personne, Quoi donc, ma lâcheté sera si criminelle. - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Vieillir enfin, vieillir! ° "Où donc est le bonheur ? Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. LUCAIN. A l'opposé, le très court s'est imposé avec le Haïku lequel, en français est tout ce qu'on veut sauf un Haïku, puisqu'avec le syllabique, il est impossible d'en écrire un. Où donc est le bonheur, disais-je? LUCAIN. – Infortuné! Sed satis est jam posse mori. Où donc est le bonheur? Sed satis est jam posse mori. Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne, Prélat, à qui les cieux ce bonheur ont donné, Est-il donc vrai qu’il faut que ma vue enchantée, Ses pieds sont donc percez (comme il avait predit), Il n’est donc plus d’espoir, et ma plainte perdue, Sus! — Infortuné ! disais-je." Où donc est le bonheur ?, poème de Victor Hugo (Les feuilles d'automne) : Où donc est le bonheur ? — Infortuné ! Où donc est le bonheur ? comme des fleurs fanées Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années, Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris, Boire le reste amer de ces parfums aigris, Ãtre sage, et railler l’amant et le poète, Et, lorsque nous touchons à la tombe muette, Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé de pleurs Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs! Votez pour cette œuvre ! ° "Où donc est le bonheur ? Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! disais-je. LUCAIN. Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme Un nom mystérieux que jamais on ne nomme, Glisser un mot furtif dans une tendre main, Aspirer aux douceurs d’un ineffable hymen, Envier l’eau qui fuit, le nuage qui vole, Sentir son coeur se fondre au son d’une parole, Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit, Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit, Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes, Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes, Tous les buissons d’avril, les feux du ciel vermeil, Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil! Sed satis est jam posse mori. « Où est donc le bonheur disais-je ? Dans la joie et l’amour et la félicité C’est avoir eu sa part! La philosophie est le microscope de la pensée. – Infortuné! ", disais-je. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament! Où donc est le bonheur ? Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament! disais-je. Où donc est le bonheur ? Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Victor Hugo Où donc est le bonheur ? Recueil Structure et forme Interprétation personnelle La question rhétorique dans le titre m'a interpellé Structure à l'infinitif : intéressante et rare Message au lecteur : Profiter de la vie mais ne pas sombrer dans idéalisation (ne pas se croire éternel mais faire face à la - Lucain. - Infortuné ! Extracts. LUCAIN. - Une citation de Victor Hugo – Infortuné! - Infortuné ! Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le … Ainsi l’homme, ô mon Dieu! Sed satis est jam posse mori. - Infortuné ! LUCAIN. Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie! - Infortuné ! Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Où donc est le bonheur ? On ne donne que ce dont on se prive. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. disais-je. Poésie française.fr Recueil de poésies des meilleurs poètes français et étrangers d'hier à aujourd'hui. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné ! Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament! Lucain Où donc est le bonheur ? – Infortuné! – Infortuné! - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné ! 28 mai 1830 Victor Hugo Où donc est le bonheur ? Mais c'est déjà assez d'être mortel. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! Sed satis est jam posse mori. par Victor Hugo depuis plus de 3 ans. Sed satis est jam posse mori. Mais c'est déjà assez d'être mortel. Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphém&egra...Consultez les textes de Victor HUGO (1802-1885) sur la Bibliothèque Clé. disais-je. - Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné ! Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment par Victor HUGO. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. A lire en ligne gratuitement sur Short Édition : Où donc est le bonheur ? Où donc est le bonheur, disais-je ? Lucain Où donc est le bonheur ? Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. - Infortuné ! … et se plaindre est folie. - Lucain. Où est donc le bonheur ? Où donc est le bonheur, disais-je? Où donc est le bonheur, disais-je ? Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament! Hélas! disais-je. Cieux, où donc est la flamme? Ainsi l’homme, ô mon Dieu! naître pour vivre en désirant la mort! - Infortuné ! écrit par Victor HUGO (1802-1885). Marie-Joseph Chénier Le Dico des citations Les nouvelles citations. Ce siècle avait deux ans « Ce siècle avait deux ans !Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Où donc est le bonheur ? Victor Hugo, Les Feuilles d'Automne, XVIII. Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie! Puis effeuiller en hâte et d’une main jalouse Les boutons d’orangers sur le front de l’épouse ; Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ; Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse, Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse, Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir Qu’on vieillit au fardeau croissant du repentir, Effacer de son front des taches et des rides ; S’éprendre d’art, de vers, de voyages arides, De cieux lointains, de mers où s’égarent nos pas ; Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ; Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste, Bien fou, que maintenant on respire, on existe, Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer tout un jour Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour! Hélas! disais-je. marche toujours plus sombre Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d’ombre. Page d'accueil Beaux textes. de HUGO est un poème classique extrait du recueil Les feuilles d'automne. disais-je. par des tyrans cruels, Quoi donc! Voilà de quel nectar la coupe était remplie! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Où donc est le bonheur? disais-je. disais-je. est un poème de Victor Hugo extrait du recueil Les feuilles d'automne (1831). La phrase la plus longue de Victor Hugo sur « bonheur » est : « Mon adorée, pour nous, vieillir, c'est rajeunir; nos coeurs se renouvellent et recommencent. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Victor Hugo Où donc est le bonheur ? c’est donc avoir été! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. Grandir en regrettant l'enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Dans la joie et l’amour et la félicité C’est avoir eu sa part! Victor Hugo. Où donc est le bonheur ? disais-je. disais-je. - Infortuné! Le 28 mai 1830. Grandir en regrettant l'enfance où le coeur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains romantiques de la langue française, il nous le prouve avec ses différents statuts ; poète, romancier et dramaturge. Le bonheur suprême de la vie est la conviction d'être aimé pour soi-même, ou plus exactement, d'être aimé en dépit de soi-même. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné. ", disais-je. naître pour vivre en désirant la mort! Une citation de Victor Hugo proposée le mercredi 05 janvier 2011 à 09:43:43 Victor Hugo - Ses citations Citations similaires. C’est donc avoir vécu! Le 28 mai 1830. disais-je. Sed satis est jam posse mori. Les Feuilles d'Automne is a collection of poems written by Victor Hugo, and published in 1831. que mon âme donc aille servir son âme, Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour. Sed satis est jam posse mori. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné ! Sed satis est jam posse mori. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné. « Où est donc le bonheur ? Poète : Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les feuilles d'automne (1831). - Infortuné ! Victor Hugo : (Oeuvre inconnue) Si vous ne sentez pas que la chose donnée par vous vous manque, vous n’avez rien donné. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné! disais-je. Où donc est le bonheur ? disais-je » fut écrit le 28 mai 1930 par Victor Hugo, célèbre auteur français né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 23 mai 1885 à Paris. Inscrit dans le courant du romantisme ce poème parle du bonheur et expose l'idée que s'en fait Victor Hugo. – Infortuné ! et se plaindre est folie. disais-je. Où donc est le bonheur ? — Infortuné ! marche toujours plus sombre Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d’ombre. – Infortuné ! disais-je. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, partie V, chap. disais-je. Le bonheur suprême de la vie est la conviction d'être aimé pour soi-même, ou plus exactement, d'être aimé en dépit de soi-même. LUCAINOù donc est le bonheur ? disais-je. » est un poème extrait du recueil Feuilles d'Automnes (1831) de Victor Hugo, célèbre écrivain français du XIXème siècle. Où donc est le bonheur, disais-je ? Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère, Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère, Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament ! C’est donc avoir vécu!
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